Voici la suite de notre visite au musée des vieux métiers d'Argol
(vous pouvez voir le début de cette visite ICI)
Après les fils de lin, de chanvre ou de coton, voici les "ficelles"
mais bien plus grosses,
et travaillées de façon à faire de jolies cordes bien solides
Tout d'abord, tordues, retordues, seules puis par trois,
ensuite elles sont "bloquées" en passant les extrémités dans les replis de la corde
de façon à rester en place et ne plus se détordre
après ce traitement, elles peuvent tracter une tonne de charge sans broncher
Nous restons dans les matières naturelles et passons devant le travail du bois
le tournage et le façonnage du bois demande beaucoup de temps mais le résultat en vaut la peine
voici une cuillère "de mariage"
Saviez vous qu'autrefois chaque personne possédait
"sa" cuillère personnelle qu'il ne prêtait à personne d'autre.
SAUF,
Sauf la cuillère "de mariage"
En effet les mariages bretons duraient plusieurs jours et comptaient un nombre impressionnant d'invités.
C'était l'occasion pour les jeunes gens de se rencontrer.
En Bretagne, jusqu'à la fin du 19 ème siècle, les prétendants offraient à leur promise, en gage de leur amour, un cuillère ornée.
La beauté de l'objet manifestait l'habilité, le goût ou la richesse de son propriétaire.
Lorsque la jeune femme acceptait, les amoureux se fiancaient.
La cuillère était souvent pliante afin de la glisser aisément dans la poche.
Entièrement réalisé à la main par un artisan d'art breton en buis ou en Pommier (arbre hautement symbolique pour les Celtes).
Un trou pour passer une sangle ou la fixer au mur est généralement prévu au sommet de la cuillère.
Ne quittons pas la nature avec cette ruche, déplacée et mise "en vitrine"
Nous avons pu y voir toutes les catégories d'abeilles, depuis la reine jusqu'aux ouvrières, en passant par les soldats...
Ce que vous ne voyez pas, ce sont les délicieuses spécialités qui sont élaborées à partir du miel que fournissent ces abeilles : des biscuits, des miels, des bonbons, des pains d'épices ... et j'en passe.
D'ailleurs Maïthé et sa maman se sont laissées tenter par quelques unes de ces douceurs alléchantes.
Avec tout ça, les temps est passé si vite que nous avons raté l'écrémage du lait.
Nous sommes arrivées au moment de la vaisselle.
Vous ne verrez donc qu'une écrémeuse vide sur cette photo.
Les très sympathiques bénévoles ont malgré tout pris le temps de nous expliquer le fonctionnement de cet appareil.
Et voilà, c'est déjà l'heure de rentrer à Bannalec.
Nous décidons de passer par le tout nouveau pont de Térenez
(clic sur les photos pour plus d'informations sur ce pont)
Il est quand même bien plus beau que l'ancien, pas vrai ?
l'ancien pont
Vous pouvez retrouvez Maïthé et ses aventures bretonnes sur son blog ICI